Rosaria, je ne la connais que très peu… J’ai une fois eu un échange téléphonique avec elle : je m’étais mise en tête de préparer des arancini dans mon appartement de 30m2 pour l’anniversaire surprise de mon frère. J’appelle mon ami Antimo, sicilien pour lui demander conseil. Il me dit: tu ne peux mieux tomber ma mère et ma tante sont là, je te les passe. Et là, au milieu de SuperU de Lyon 6 je suis transportée en Sicile. Des minutes d’explications, de conseils, un peu en italien, un peu en sicilien, que je ne comprends évidemment pas ! Elles étaient tellement précises dans leurs conseils et passionnées, que je n’ai jamais osé leur dire que non, le riz à arancino je ne le trouvais pas, que non je n’avais pas de friteuse et pas de plats assez grands pour pas qu’ils ne se collent pas. Morale de l’histoire : des grains de riz de partout sur mon plan de travail, des boules qui ne sont jamais restées en forme et du coup qui n’ont jamais été prêtes à frire… J’ai sagement décidé depuis de me contenter de manger des arancini et de laisser la préparation aux Zie !
Bon gli arancini c’est pas encore ça. Mais Rosaria a son insu, vient de me transmettre une autre recette toute simple et tellement savoureuse. En voyage en Sicile chez Antimo, je lui parle de ma découverte du cèdrat , au détour d’un banc du marché. Et là, plein de douceur, il me raconte que enfant, sa maman Rosaria, lui préparait cet agrume, à la texture si particulière. Le petit twist sicilien ? Le manger salé…
Et vraiment, vraiment je suis triste pour toi cher lecteur, parce que sauf à venir en Sicile pour en manger avec nous, il te sera difficile d’en trouver …je suis cruelle, je sais…et en même temps, tellement généreuse de te partager cette découverte !
De quoi j’ai besoin ?
1 cédrat (déjà un, si tu le trouves, tu es heureux !)
Un peu de sel
Comment je fais ?
1. Tu prends un couteau pointu. Et tu commences à peler juste le zeste du cèdre, que tu réserves.


2. Tu coupes ton agrume en petits cubes et… la partie blanche et spongueuse se mange !

3. Tu asaisonnes de sel… Et tu te régales !


Ninotchka la mia cara,
En lisant le titre de ton article j’ai cru que tu allais nous parler du Liban où le cèdre est un arbre emblématique mais dans la recette de Rosaria c’est bien du cédrat qu’il s’agit, l’’ancêtre du citron qui comme lui, est ovale et bosselé et de son écorce épaisse se dégage une odeur de cèdre, qui lui vaut le nom de cédrat. On peut en trouver dans les épiceries bio qui se fournissent chez des producteurs italiens en Sicile justement. Sinon un petit voyage en Corse ……aussi…..
Et tu as raison c’est délicieux et tellement rafraichissant. Si tu as en envie tu peux essayer une variante consommée dans le talon de la botte toujours à base d’agrume, avec des oranges juteuses et sucrées (mais sans le zeste), une pincée de sel et le liquide doré et précieux que tu affectionne tant ….de l’huile d’olive Acquasale di arance
1 arancia
1 cipolla rossa o scalogno
1 spicchio d’aglio
1 bicchiere d’acqua
QB di sale
QB olio d’oliva
pepe
2 fette di pane
Pelare al vivo l’arancia e poi tagliarla a fette.
Tagliare a fette sottili la cipolla (o lo scalogno)
In una ciotola versare l’acqua e aggiungere: l’arancia, la cipolla, lo spicchio d’aglio, il sale, un filo d’olio. Lasciar riposare per un’ora circa
Bruschettare le due fette di pane.
Sul fondo del piatto disporre il pane, due/tre fette d’arancia, alcuni anelli di cipolla, irrorare con qualche cucchiaio dell’acqua in cui abbiamo lascito tutti gli ingredienti che a questo punto risulterà aromatica e profumata.
Completare il piatto con pepe, un filo d’olio d’oliva.
Régale nous toujours avec ces recettes qui nous réchauffent….le cœur
Maka
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Ah j’avais un doute justement sur la traduction… Je corrige… Et jai prévu le Liban en octobre… Il va falloir qu’on échange !!!! Et ta recette est parfaite, encore une fois ! Un plaisir d’échanger avec toi !
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