Tante Anita, je ne l’ai pas vraiment connue. C’est pas ma tante. Et d’ailleurs…est-ce vraiment la recette précise de la tante Anita ? Disons que…c’est la recette qu’aurait pu donner tante Anita…si elle avait bien voulu la partager avec Yoël, son neveu, qui a grandi avec le goût de ce plat, dégusté tous les vendredi soirs, chez Tonton Jacob, à Grenoble.
Pour moi, ça reste la Tchoutchouka de Yoël…même si, sans tante Anita, nous n’en parlerions sûrement pas. Pas une soirée ne se passe ensemble, sans que je lui demande de me la préparer.
Yoël est l’un de mes 3 grand frères d’adoption. Tu l’as compris, j’ai un grand frère, et j’ai donc tout naturellement hérité de ce même lien de parenté avec ses 3 frères de cœur. Ça fait une sacrée famille recomposée, pleine de caractères et de saveurs qui se croisent et se complètent. Et puis des fois , les saveurs ne se complètent pas du tout, mais ce sont nos habitudes de famille et avec du bon vin, ça passe toujours…Il y a le gratin dauphinois du Lo de Gre, la tarte au citron du Jivo…et la Tchoutchouka du Yo, par laquelle j’ai décidé de commencer. Tu l’auras compris, ça va me causer des problèmes ce choix de priorités.
Revenons à notre tante Anita qui n’a pas partagé sa recette. Apparemment, il y a même eu un non catégorique lorsque notre Yoël a souhaité l’avoir…Mais Yo, en bon taureau qu’il est, à la fois têtu et gourmand…Il a essayé, testé et peaufiné la recette, jusqu’à retrouver le goût de son enfance…Et oui, je sais ce que tu te dis…Heureusement que Ninotchka est là pour retracer toutes ses traditions familiales qui risquent de se perdre. Oui, j’écris un blog d’utilité publique, bientôt classé patrimoine mondial de l’Unesco. En toute simplicité.
Tchoutchouka. Essaie de le prononcer à voix haute. Je crois que j’aime cette recette en partie pour son nom, qui te remplis la bouche et qui est tout aussi compliqué à écrire que Ninotchka.
Je l’aime surtout parce que c’est un plat généreux tant dans les assaisonnements que dans la façon de le partager avec tes invités, c’est un plat que tu peux accommoder de différentes façons en fonction de tes envies. C’est un parle qui parle de moments partagés avec des personnes qui te sont chères, un plat que tu peux préparer ensemble autour de la table de la cuisine et sentir petit à petit l’odeur du cumin parfumer la maison.
C’est un plat aussi qui te permet de rencontrer les personnes : l’une des dernières fois que nous nous sommes retrouvés autour d’une soirée dans les montagnes grenobloises, en mai, j’ai découvert que chacun des invités que je ne connaissais pas, avait des façons différentes de la manger : en apéro avec un bon morceau de pain, en plat principal, le lendemain avec des œufs cassés dedans, le lendemain avec ton café au petit déj, en accompagnement de la viande,…La tchoutchouka ne peut pas te laisser indifférent.
Je te partage une recette, mais saches que…comme le dit le sage Yoël : il y a autant de recettes de tchoutchouka que de recettes de caponata. Tu ne sais pas ce qu’est la caponata ?! Et bien, tu vas attendre un peu…Mais si au cas où, tois aussi tu as une tante Anita et que tu as une variante de tchoutchouka, ou un souvenir à partager…Écris-moi !

J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte et blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir.
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Merci, merci beaucoup. C’est tellement touchant que cela arrive de quelqu’un qui ne nous connaît pas dans la vie de tous les jours. J’ai regardé rapidement le vôtre, j’ai du temps je vais me balader plus précisément. De très belles photos en tout cas. Merci pour votre message…a bientôt en ligne 🙂
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